Lors d’un entretien au journal Le Point, Nicolas Bedos a tenu à s’exprimer. Il évoque les dernières semaines très pénibles de son père Guy Bedos.
L’humoriste et comédien décédait le 28 mai 2020.
Gisèle Halimi marraine de Nicolas Bedos
Nicolas Bedos, deux mois après le décès de son père Guy Bedos est toujours extrêmement abattu.
Le comédien est d’autant plus inconsolable, depuis la mort de Gisèle Halimi survenue le mardi 28 juillet 2020.
L’avocate avait 93 ans, et elle était une figure incontournable et formidablement active dans la lutte pour le droit des femmes.
Jean-Loup Dabadie parrain de Nicolas
Jean-Loup Dabadie, le parolier et également scénariste était également le parrain de Nicolas Bedos.
Une année noire à vrai dire, pour le réalisateur de « La Belle époque », qui doit cependant, faire face à tous ses événements particulièrement tragiques.
Discours émouvant de Nicolas Bedos
Quelques jours plus tard, en effet et au moment des obsèques de son père Guy Bedos, Nicolas a eu un discours fort et émouvant :
« Depuis que tu es parti, on fait attention à tous les détails, la boule au ventre… Papa, il aurait aimé quoi ? »
« Papa, il aurait voulu quoi ? Ce geste bouleversant de ton fils, au funérarium, qui a desserré le nœud de ta cravate parce que c’est comme ça que tu la portais ». a-t-il ainsi parlé de son défunt père.
Les derniers jours de son père
Par ailleurs, Nicolas Bedos dans une lettre bouleversante, s’est une nouvelle fois exprimé. Effectivement très ému en évoquant les derniers jours de son père :
« Il a recouvré une partie de ses moyens lors des dernières nuits, il s’en est allé avec des regards et des mots d’une grande lucidité.
Il ajoute ainsi : »Il savait qu’il partait, et il nous a dit au revoir comme un prince ».
Et conclue par conséquent : « Il a eu la politesse et l’élégance de nous envoyer des signes en amont, afin que l’on se prépare à sa disparition. » est-il écrit dans les colonnes du Point jeudi 30 juillet.
L’écrivain journaliste Jérôme Garcin a déclaré à cet égard :
« Guy Bedos était un pied-noir sans Algérie, un voyageur sans bagages et comédien sans mémoire ». Frappé par la maladie d’Alzheimer, il ne reconnaissait plus les siens, ni lui-même ». Il se désertait, s’allégeait, s’effaçait. » concluait-il