Porter le nom de « Le Pen » n’est pas facile. Marion Maréchal en est bien consciente, elle a été pointée du doigt durant toute sa vie. Une mise à l’écart qui a en fait, commencé dès son plus jeune âge. Comme le déclare Louis Hausalter dans son ouvrage « Marion Maréchal : Le fantasme de la droite ».
Un nom de famille qui déplait
Députée, Maréchal Marion a toujours revendiqué sa foi catholique. Néanmoins, comme le reste de sa famille, elle a dû faire face à l’hostilité de l’Église. En outre, le journaliste de « Marianne », Louis Hausalter » l’avait souligné dans son livre d’investigation nommé « Marion Maréchal : Le Fantasme de la droite ».
« Je ne baptiserai pas la petite-fille du diable ! »
En effet, si Marion Maréchal et ses deux frères ont reçu le baptême. « il a fallu essuyer des réticences ecclésiastiques », déclare l’auteur. Elle rajoute : « À la Trinité-sur-Mer, le repère d’été du clan, un prêtre breton a ainsi refusé de baptiser Marion.» À en croire, « la légende familiale ». Ce dernier se serait écrié : « je ne baptiserai pas la petite-fille du diable !» C’est finalement le frère de l’ex-mari de Marie-Caroline « Le Pen » qui s’est chargé de verser de l’eau bénite sur le front de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen. Une histoire qui révèle l’hostilité à laquelle elle est confrontée depuis son enfance.
Maréchal Marion : Une vie chamboulée
Toujours confrontée aux brouilles familiales. La jeune Marion Maréchal devra également faire face aux attaques de ses camarades de classe !
Marion Maréchal a connu l’horreur
«Mon cousin Quentin et moi avons vécu ce qu’on appellerait aujourd’hui un véritable harcèlement scolaire, à la fois verbal et physique ». A-t-elle ainsi déclaré à Louis Hausalter, décrivant son enfance comme « la pire période ». Avec l’interdiction de changer d’établissement régulièrement, l’adolescente connaîtra bientôt « l’horreur ».
Maréchal Marion : Une période difficile
En avril 2002, la visite de son grand-père au second tour de l’élection présidentielle a donc déclenché des émotions. Marion voit sa vie changer à jamais. «Des menaces de mort tous les jours, de l’anthrax dans la boîte aux lettres. Mais egalement, des menaces d’enlèvement que mon père recevait pour mon frère et moi». A-t-elle déclaré. Elle se souvient ainsi de la retraitée politique qui s’est retrouvé sous protection policière. Elle a donc conclu: «On a vécu en enfer».