Ce lundi 7 décembre, Cécile Duflot était l’invitée de Léa Salamé sur France Inter. La directrice d’Oxfam a désormais eu l’occasion de revenir sur le harcèlement qu’elle subissait depuis trois ans. Elle a parlé de l’appel inquiétant qu’elle a reçu de la police, au moment où son harceleur était à sa recherche …
Une souffrance quotidienne !
En fait, le 1er décembre, Cécile Duflot a publié un message de l’homme qui la harcelait depuis trois ans. Elle a également annoncé sa décision de quitter les réseaux sociaux. En marge, l’ancienne députée s’est exprimée au micro de France inter, le lundi 7 décembre, à propos de la souffrance qu’elle subit au quotidien.
Cécile Duflot: Une vie de peur et d’insécurité
La directrice d’Oxfam a ainsi révélé qu’elle avait dû donner son adresse lors de la plainte contre l’homme de 22 ans. Sans qu’elle sache comment, les informations ont été procurées par son harceleur ! « La dernière fois on m’a appelée pour me dire, « attention il vous cherche, cachez-vous» », s’est-elle rappelée. Elle a aussi insisté sur le fait qu’il ne fallait pas « minimiser cette phase de harcèlement ».
Un appel terrifiant qui l’a ainsi poussé à partager sa situation afin de mettre la lumière sur la gravité du cyberharcèlement.
Cécile Duflot: Des menaces régulières
Le fameux harceleur, qui a aussi attaqué Laetitia Milot, a déjà été arrêté à trois reprises. Pour cause, l’ancienne ministre de François Hollande « reçoit des dizaines de nouvelles et les mêmes arguments, des menaces régulières de me tuer, de violer ma fille et moi ou de se tuer ».
La situation indéverrouillable l’a « affaibli ». C’est la première chose que je veux dire ! Vu mon expérience et mon parcours, j’ai plutôt les nerfs froids, je suis résistante, et pourtant ça m’atteint » ,souffle-t-elle. Elle conclut également : « Il ne faut pas minimiser les choses, dire que ce n’est pas grave, parce que ça touche. Et j’ai donc mis du temps à comprendre à quel point c’était violent.»