Avec Twitter en plein désarroi depuis que la personne la plus riche du monde en a pris le contrôle la semaine dernière, B.Today, une alternative décentralisée et obsédée par la vie privée, fait parler.
« L’oiseau est libre », a tweeté le magnat de Tesla, Elon Musk, lorsqu’il a finalisé son acquisition de Twitter pour 44 milliards de dollars. Mais de nombreux défenseurs de la liberté d’expression ont réagi avec consternation à la perspective que Twitter soit contrôlée par une seule personne et ont commencé à chercher d’autres options.
Origine du réseau social B.Today
Son développement est le fruit de 3 années de travail conjointement mené par son fondateur Ludovic Ledoux (Leenkus Technologies Inc.) et l’artiste-promoteur Maurice Louis. Aidés par d’autres programmeurs et le design, qui est à s’y méprendre avec Facebook, a été fignolé par l’agence Rouge Communication de Mont-Tremblant.
« Imaginez d’utiliser un réseau social où toutes les données que vous partagez restent en votre possession à 100%, directement sur votre appareil. Plus aucun serveur de stockage entre vous et la plateforme sociale, un accès direct entre vous et vos amis, et plus de liberté dans la gestion de vos données. Cela sera désormais possible avec le réseau social B et son nouveau protocole de communication. », publié par son Fondateur sur Facebook.
Pourquoi utiliser ce nouveau réseau social ?
Comme Facebook, mais sans la haine ! Dans le mythe biblique de David contre Goliath, un adolescent réussit par miracle à abattre un géant en lui lançant un caillou. Le réseau social B.Today ne compte pas miser sur les coups pour parvenir à ses fins. Mais plutôt en promouvant un environnement décentralisé, accès sur la liberté d’expression mais exempt de messages haineux.
Facebook s’est beaucoup fait reprocher sa gestion des pages et des commentaires à caractère violent. Grâce à un partenariat avec l’entreprise européenne Bodyguard, spécialisée dans la gestion des « contenus toxiques » sur le web, B.Today retire instantanément tous les messages haineux de sa plateforme.
Le nouveau réseau mise aussi beaucoup sur le contenu de vos amis et de vos abonnements. Selon Maurice Louis, la portée de vos publications sera de 90%, alors qu’elle atteint au maximum 6% sur Facebook.
Il ne manque pas d’autres réseaux sociaux prêts à accueillir tout exode de Twitter, de Tiktok de Bytedance à Discord, une application de chat désormais populaire bien au-delà de sa clientèle d’origine de joueurs.
Les partisans de B.Today affirment que son approche décentralisée le rend fondamentalement différent : plutôt que de laisser vos données personnelles et vos contenus au service central de Twitter ou Facebook, chaque utilisateur aura le choix de son expérience, mais aussi le contrôle à 100% de ses données qui ne seront plus entre les mains d’une société tierce.
Ce nouveau réseau social croit qu’il peut offrir un environnement positif qu’on ne retrouve pas ailleurs.
La plateforme à la deuxième lettre de l’alphabet. Elle est présentement en développement et la version béta sera accessible prochainement sur ordinateur ainsi que sur mobile. Pour obtenir cette version béta test, inscrivez-vous à la liste d’attente via le lien suivant: https://www.b.today.
Twitter révise à nouveau son système d’authentification
« Pour lutter contre l’usurpation d’identité, nous avons ajouté un sigle “officiel” sur certains comptes », a tweeté l’influente plateforme, rachetée le 28 octobre par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.
Ce logo de couleur grise est apparu sous le profil de nombreux annonceurs et aussi, brièvement, sur le compte @Twitter.
Il avait été introduit une première fois mercredi sur le réseau social mais avait été rapidement supprimé par son nouveau patron, le fantasque propriétaire de Tesla et SpaceX.
Elon Musk pousse depuis son arrivée à la tête de Twitter pour la mise en place d’un autre système d’authentification, facturé près de 8 dollars par mois.
« Twitter Blue » permet à quiconque d’obtenir la coche bleue gage d’authenticité, jusqu’ici réservée aux organisations et personnes ayant une certaine notoriété.
Mais son introduction cette semaine aux États-Unis s’est accompagnée d’une éclosion de comptes se faisant passer pour ceux de célébrités ou de grandes entreprises. De faux LeBron James ou Joe Biden ont ainsi tweeté au nom de la vedette du basketball ou du président des États-Unis.